Dans cet article, Nous analyserons les changements majeurs, tels que l’élimination progressive du taux d’imposition des sociétés à 10%, l’élévation du taux de TVA pour les professions libérales et la réduction des délais de remboursement du crédit de TVA.
Le budget global prévu par la loi de Finances s’élève à 53 milliards de dinars, avec un déficit de 7 milliards de dinars, ce qui reflète une tendance vers un système fiscal plus répressif pour le secteur formel et décourageant pour un marché parallèle clairement visible, mais qui est abordé de manière inefficace par des mesures inutiles.
Augmentation du taux de la Contribution Sociale de Solidarité précédemment fixée à 1% (Article 22) :
Suppression progressive du taux d’impôt de 10%. À partir de 2023, les activités suivantes seront soumises au taux de 15% au lieu de 10% (Article 40) :
Unification des taux de TVA, l’objectif est de limiter les taux de TVA à deux taux (19% et 7%) et de supprimer progressivement le taux de 13%.
Révision des droits d’enregistrement et de timbre :
Les montants minimum des déclarations mensuelles/trimestrielles/semestrielles sont fixés comme suit :
Création du régime autoentrepreneur s’applique aux personnes physiques de nationalité tunisienne exerçant individuellement une activité dans l’industrie, l’artisanat, le commerce ou les services, à condition que le chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 75 000 dinars. Ce régime offre des avantages fiscaux et sociaux particuliers, avec une cotisation unique et des exonérations d’impôts et de taxes sur le chiffre d’affaires. La cotisation est fixée à 200 dinars par an pour les opérateurs des agglomérations communales et à 100 dinars pour les autres régions. Des cotisations sociales spécifiques s’appliquent selon la nature de l’activité.